Lost in the jungle!!! Loulou et Yoyo en mode Koh-Lanta...

Publié le par Yolou

Mercredi 24 mars: en route pour Rurrenabaque, au coeur de la jungle bolivienne! C'est pas le tout de se prétendre baroudeur depuis près de cinq mois, faut aussi le prouver (holà, mais dans quoi on s'est embarqué là...)! Pour atteindre Rurre depuis La Paz, plusieurs options: la descente en bateau par le fleuve (trois jours de trajet et très cher), le bus (450km, 18h en tout sur une piste défoncée, merci bien...), ou alors l'avion (35 minutes de vol, et plutôt abordable). Autant dire que le choix est vite fait: on a un peu de sous de côté, alors pour nous ce sera l'avion! Lever, donc, à 4h15 pour choper le premier vol du matin pour Rurre. Tiens, 19 personnes seulement dans la salle d'embarquement? Bin oui, c'est de toute façon le nombre maximum de passagers que peut accueillir le zinc. Un truc minuscule à hélices; impossible de se tenir debout dans la carlingue, et une fois assis, pas moyen de bouger! L'impression d'être dans un sous-marin... Ceci dit, après le petit coucou de Nasca, on n'a plus peur de rien! Et c'est parti pour un peu plus d'une demi-heure de vol carrément magique: l'appareil frôle littéralement les sommets enneigés de la cordillère avant de survoler, à peine dix minutes plus tard, l'immense étendue verte de la forêt amazonienne à perte de vue, 5000m plus bas. Et l'aéroport, il est où? Ah non, pas d'aéroport mais une simple piste en terre au milieu de nulle part. Attends, on va pas  atterrir là, quand même... Si si! Soupir se soulagement général lorsque l'avion s'immobilise sans problème en face de la petite bicoque qui sert d'aéroport. A la sortie, une bouffée d'air chaud et moite nous assaille soudain: forcément, après le climat frais de La Paz, le contraste est cinglant. Ou comment passer du frigo au hammam en moins d'une heure! 35°C et une humidité palpable: pas de doute, on va en suer...

Direction le petit bled de Rurre en bus, à quelques bornes de là, point de départ pour toutes les expéditions dans la jungle. Juste le temps d'avaler un petit dèj avant de se rendre au bureau de l'agence avec laquelle nous avons réservé notre tour. Au programme: d'abord 3 jours et 2 nuits dans la « pampa » (un espace où la végétation est moins haute et moins dense), puis 2 jours et 1 nuit dans la « selva » (la jungle proprement dite).

9h30: départ pour la pampa. Notre groupe se compose d'un Anglais et de deux Suédoises, plus le guide. La pampa, c'est clairement pas la porte à côté: 3h de jeep sur une piste cahoteuse. Pause déjeuner à Santa Rosa, le dernier village sur la route, avant d'enchaîner sur 3h de pirogue le long du fleuve Yacuma.

Forcément, tout se passait trop bien, fallait bien qu'une couille nous tombe dessus (sinon, c'est pas l'aventure, hein!): après à peine un quart d'heure de navigation, nous tombons nez-à-nez avec un énorme alligator en train de buller au bord du rivage. On se rapproche pour observer la bête, une deuxième pirogue nous rejoint, chargée d'une famille de touristes israéliens, et c'est précisément à ce moment-là qu'elle choisit de paumer son hélice de moteur au fond de l'eau. Les deux guides décident alors de revenir au village chercher une pièce  de rechange avec le bateau encore valide et de nous laisser, nous les touristes, tous groupés dans l'autre embarcation, amarrée à moins de cinq mètres du croco. Très rassurant... Pour corser le tout, c'est aussi à ce moment précis que la pluie choisit de s'abattre sur nous. Attention, pas le petit crachin breton, non, le bon gros déluge amazonien qui te trempe jusqu'aux os... Et qui a vite fait de transformer rapidement notre pirogue en baignoire -dépourvue bien entendu de tout système d'évacuation. La question est la suivante: sachant que l'eau monte à une vitesse constante de 1cm par minute à l'intérieur du bateau, que le rebord de la pirogue se trouve à peine à 50cm de la surface, que votre guide n'est toujours pas revenu au bout d'une demi-heure, que vous allez sans doute mourir de froid avant même de mourir sous la dent d'un croco qui contemple tranquillement -et sans doute avec délectation- votre embarcation en train de sombrer peu à peu, que faites-vous? Réponse: vous écopez fissa! D'abord à la main, ensuite à l'aide de quelques bouteilles de flotte en plastique que vous aurez sacrifiées! D'une part parce que ça réchauffe, ensuite parce que ça assure votre survie -du moins dans l'immédiat! Non mais fallait vraiment voir la situation pour le croire: à mourir de rire... Ah les aventuriers de pacotille! Au bout d'une heure, les deux mecs rappliquent enfin; rajoutons une bonne demi-heure pour les réparations et on peut enfin repartir. Toujours sous la pluie, qui ne nous lâche pas jusqu'à l'arrivée, et qui nous laisse transis de froid. Remarque, c'est bien la seule fois où l'on se plaindra du froid et de la flotte, le reste du temps, on aura plutôt tendance à crever de chaud...

Arrivée au lodge, situé juste au bord de la rivière, en fin d'après-midi. La cuisinière nous offre thé et chocolat bouillant; c'est pas de refus! Petite tour du propriétaire: assez spartiate, il faut bien le dire. Dortoir commun, matelas microscopiques, sanitaires communs avec un robinet et une douche froide, deux heures d'électricité par jour grâce à un générateur, et une salle à manger. Mais y'a pas de quoi se plaindre: nous sommes le seul groupe à occuper le lodge actuellement (dans les lodges de certaines agences, plus loin sur la rivière, les mecs sont parfois 20 ou 30 personnes...), on a une cuisinière qui nous prépare des repas pantagruéliques et excellents -on a simplement à mettre les pieds sous la table, cool!-, et tous les lits sont équipés de moustiquaires.

Oui, parce qu'ici, le plus grand fléau, c'est le moustique. Le moustique est une créature qui n'est mue que par une obsession: te pomper jusqu'au sang. A partir du moment où il t'as repéré, tu peux être sûr qu'il ne te lâchera plus; s'engage alors une lutte désespérée entre toi et l'assaillant, où la vicieuse bête prend un malin plaisir à te bourdonner dans les oreilles, tandis que tu t'acharnes à te foutre d'énormes baffes sur la gueule, dans l'espoir -vain!- d'éclater l'impertinent. Le combat finit souvent par la capitulation d'un des adversaires -toi dans la majorité des cas-, tandis que l'autre se gorge du sang du vaincu. Un palliatif relativement efficace: s'asperger de lotion anti-moustique. Bien maigre consolation, néanmoins: les lâches connaissent la combine et piquent à travers les fringues. Et puis y'a forcément quelques centimètres carrés de ta peau que tu as oublié d'enduire, et ça, le moustique finit toujours par le découvrir... Bref, on s'est fait bouffer!

Après le dîner, à la nuit tombée, retour sur le fleuve en pirogue pour observer les yeux jaunes des crocodiles. Pas difficiles à repérer: deux petits points extrêmement brillants, immobiles, qui se reflètent dans le faisceau de la lampe torche. Approche discrète pour prendre les bêtes en photo. Génial! Retour au bercail dans le noir total; on se fraye un passage parmi les nombreux crapauds agglutinés devant la porte du dortoir et on s'endort bercés par le concert assourdissant des grenouilles...

7h30: les batraciens ont fait place aux singes-hurleurs, et le soleil est déjà au rendez-vous. Ce matin, nous partons à la recherche des anacondas, dans les immenses prairies humides de la pampa. Equipés de bottes, nous scrutons le sol spongieux. Un anaconda, de toute façon, ça ne peut pas se louper: ça fait près de 5 mètres! (Pour info, pas de danger, la bête n'a pas de venin et ne mord pas; non, sa technique, c'est plutôt d'étouffer ses proies. Ah, nous voilà rassurés...) Au bout de 3 heures de recherche, il faut bien se rendre à l'évidence: pas de serpent en vue. Dommage... Mais la déception est de courte durée, car des animaux, ici, c'est pas ça qui manque! Jamais vu autant de bêtes au mètre carré: des hérons, des martins-pêcheurs, des rapaces, des colibris, des perroquets, des toucans, des capibaras (plus gros rongeurs au monde), des tortues, des singes (les effrontés viennent même s'aventurer jusque sur notre canot, attirés par la bouffe!), des caïmans, des alligators (qui n'hésitent pas à se poser sur la berge, à deux mètres des lodges, eux aussi attirés par la nourriture!), des paresseux, etc. Sans mentir, on ne sait même plus où donner de la tête!

L'après-midi, programme encore plus dingue: nage avec les dauphins roses du fleuve (une des seules espèces de dauphin au monde à vivre en eau douce, à plus de 1000km de l'océan le plus proche!). Il y en a toute une bande qui a pris ses quartiers dans le coin. Par contre, impossible de les approcher de trop près: assez farouches, ils restent à distance respective. Et difficile de choper en photo plus qu'un aileron ou un bec. Mais c'est quand même une expérience unique... Ah oui, au fait, pas de danger pour la baignade: les croco et les piranhas désertent les lieux de vie des dauphins, par peur de se faire becqueter... On finit la journée derrière une bonne bière, à contempler le coucher du soleil à l'horizon.

Le lendemain, réveil à 5h30 du matin pour observer, cette fois, le lever du soleil sur la pampa. Sublime. Les moustiques, eux, se foutent complètement de la beauté du monde et ne pensent qu'à nous empaler vivants. C'est un véritable carnage et nous battons rapidement en retraite. Petit-dèj roboratif avant de reprendre la pirogue et de lancer dans une pêche au piranha. Un fil de nylon, un hameçon, un bout de viande -oui, c'est carnivore le piranha!- et y'a plus qu'à attendre que ça morde. Bon, avouons-le, on doit être vraiment nuls à ce petit jeu. Car à la fin de l'exercice, seul notre guide est parvenu à choper deux poissons. Gros plan sur les dents des bestioles: aiguisées comme des couperets!

Retour au lodge pour déjeuner puis retour à Rurre dans l'après-midi. Re-belote 3h de pirogue puis 3h de piste pour retrouver un semblant de civilisation -c'est-à-dire un hôtel, et surtout une bonne douche et des fringues propres! Juste le temps de souffler un peu avant de repartir le lendemain pour deux jours dans la selva...

La selva, c'est la jungle proprement dite. Des arbres immenses, une végétation très dense, un terrain escarpée et une accessibilité limitée. Nettement moins prisée par les touristes que la pampa, d'ailleurs, puisqu'il est plus difficile d'apercevoir les animaux, bien planqués derrière les arbres. Du coup, peu de volontaires et c'est tant mieux! Nous sommes trois touristes seulement (nous deux plus un Anglais), accompagné d'un guide et d'une cuisinière. La jungle rien que pour nous, trop fort!

Départ initialement prévu à 9h00, mais en raison d'une pénurie d'essence à Rurre, on poireaute 1h45 de plus, avant de pouvoir finalement bouger. Après 3h de remontée du fleuve, la pirogue nous laisse sur la rive au milieu de nulle part. Dix minutes de marche pour atteindre le lodge. Dis donc, ça a l'air sympa ici! Erreur: la selva, c'est un peu tous les désagréments de la pampa, mais à la puissance dix! Plus chaud, plus moite, plus de moustiques (si si c'est possible!), pas d'eau courante, pas de robinet, pas de chasse d'eau, pas d'électricité, etc. La douche? Bin c'est le fleuve juste à côté! C'est d'ailleurs la première chose qu'on fait en arrivant: piquer une tête pour tenter de se rafraîchir!

Petite marche dans l'après-midi à travers la forêt; plein de bruits étranges, mais peu d'animaux visibles. Au tableau de chasse: une tortue, un perroquet, des singes, pas mal d'araignées et un coati. Retour au lodge pour faire de nouveau trempette dans le fleuve et tenter de se débarrasser des différentes « couches » qui recouvrent notre corps: une couche de sueur, une couche de crasse, une couche de crème solaire, une couche de produit anti-moustique, une couche de crème apaisante, etc. Etre propre dans la jungle relève clairement de l'utopie...

Le soir, nouvelle sortie en forêt, armés de lampes torches, pour débusquer la vie nocturne. Echec cuisant: la pleine lune nous fait repérer à cent mètres à la ronde! Seuls les moustiques nous approchent sans problème (et on s'en serait bien passé!).

Le lendemain matin, dernière marche dans la jungle. Cette fois, pas de sentier, le guide ouvre la voie à la machette; et pour passer des cours d'eau? Pas de souci, le mec abat un arbre entier et le transforme en pont! Ambiance Indiana Jones assurée! Et puis la jungle, c'est aussi un peu « Alice au pays des merveilles », y'a plein de plantes marrantes: des arbres à curare, des arbres qui pleurent du sang, des arbres qui marchent, des arbres qui bouffent d'autres arbres, des arbres qui sentent l'ail, des arbres à pénis, etc. Il y a aussi des « fourmis de feu » dont la piqûre est particulièrement douloureuse (expérience vécue! C'était aussi le supplice inca pour les femmes adultères...), des « fourmis tigres » énormes capables de tuer un homme, des araignées grosses comme le poing, etc, mais c'est nettement moins drôle!

Retour au camp 4h30 plus tard, avec dix kilos de boue sous chaque chaussure. On a rarement été aussi crados! Y'a plus qu'à attendre le bateau qui doit nous ramener à Rurre. Au bout d'1h30 à poireauter, le doute n'est plus permis: la pirogue nous a carrément oubliés... Et pas moyen de joindre l'agence: pas d'électricité, pas de téléphone, pas de « pirogue d'urgence ». Niveau sécurité, c'est un peu limite... Bref, en cas de problème grave, t'as de bonnes chances de crever ici comme un con! Reste donc plus qu'à se poser sur le bord du fleuve en espérant qu'un autre canot passe par là. Les Robinson Crusoë de la jungle! Le problème, c'est que ce n'est pas une autoroute, ici, et le coin est plutôt peu fréquenté, c'est le moins qu'on puisse dire. Nouvelle heure d'attente avant qu'enfin une embarcation nous aperçoive, pauvres naufragés!

Pas fâchés d'être de retour à Rurre et de retrouver une vraie douche! Opération décrassage intégral (avec même un passage chez le coiffeur et le barbier pour moi, vu que ma tondeuse ne fonctionne pas ici; cinq ans que je n'y étais pas allé...), désinfection des piqûres de moustique, crème apaisante, et tout le tintouin! Dernière nuit à Rurre puis direction « l'aéroport » local pour prendre notre vol de retour vers La Paz.

Alors, bilan de ces cinq jours dans l'Amazonie? Bon, clairement, deux citadins dans la jungle, on n'en mène pas large! Mais à l'exception des moustiques, on a adoré! Expérience très formatrice où l'on se découvre des capacités insoupçonnées. Se passer de douche pendant trois jours par exemple, écoper une pirogue sous une pluie diluvienne, soulager sa « turista » dans les bois entre deux toiles d'araignées, endurer une quarantaine de piqûres sans se gratter (ah non, ça on n'a pas réussi!), etc. De nouveau, mention spéciale à Loulou, devenue une véritable aventurière, sans JAMAIS avoir râlé!

Publié dans Bolivie

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S
<br /> Truc de fou, vous m'impressionnez trop avec vos aventures. Lou, je t'admire!<br /> Ca me laisse sans voix...<br /> Merci pour ce beau récit (l'écriture est digne d'un vrai bouquin!) et pour les photos (sauf celles des bestioles avec plein de pattes, me font pas rêver celles-là...!)<br /> Bisoubisous<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Waooooou, quelle aventure !<br /> Bon malheureusement mon ordi galère un peu à charger toutes les photos donc je n'ai pas pu tout voir encore, mais c'est trop fun !<br /> Vous êtes très beaux sur les photos, malgré vos "couches", ça n'se voit pas du tout ! Bébêtes impressionnantes...<br /> La douche froide, puis pas de douche pendant plusieurs jours, j'avais connu ça... au Maroc. Mais faut avouer que la douche froide, ça passe presque quand il fait 35° non ?<br /> Je suis épatée qd mm qu'ils aient d "expéditions" organisées comme ça, je ne pensais pas qu'un "tourisme de la jungle" -quoiqu'encore réservé aux plus téméraires- se développait...<br /> En tous cas, chapeau Loulou, t'es vrmt trop forte (bon Yo aussi bien sûr).<br /> Les dauphins roses... comme dans Koh Lanta xD !<br /> Vous voulez pas tenter l'aventure à votre retour ? Vs serez au taquet !<br /> Il déchire votre blog, on vit vraiment votre aventure par procuration :)<br /> <br /> Plein de gros bisoux, que l'aventure continue !<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Y'a eu des dauphins roses dans Koh-Lanta??? Ah les copieurs!!!!! C'est nous les plus mieux d'abord NA! lol<br /> <br /> <br /> Merci pour ton soutien et vivement que tu puisses voir toutes les photos!!<br /> <br /> <br /> Enormes bisous<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Salut les Loulous !!<br /> Enorme l'exploration dans la jungle, honnetment ca donne presque envie d'y aller LOl<br /> Moi je dis à votre retour je vous sponsorise, vous inscrit à Pekin Express et on se partage le pactole final !! Non?? Putain vous êtes pas fun !! :-)<br /> Profitez bien les loulous !!!<br /> Plein de bisous de Paris où on a cru pendant 2 jours que ca y est le printemps était arrivé on allait pouvoir arrêter de se les cailler et en fait ... non. Mdr<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Te plains pas du froid, au moins ca tue les moustiques! lol<br /> <br /> <br /> Ta proposition ne nous semble pas très très équitable... Tu perds pas le sens des affaires lol<br /> <br /> <br /> Gros bisous la Lulu et au ptit Romain aussi<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> coucou les pepitos,<br /> alors comme ça vous vous payez des vacances au club med ?! Les croco en plastique sont très réalistes. Ha bon, c'est des vrais ?!... Et les araignées aussi ?! Et vous avez réussi à dormir ?!!! Là,<br /> je tire mon chapeau.<br /> Vos aventures sont passionnantes et hilarantes. Mais faites quand même attention à vous.<br /> Gros bisous à vous deux.<br /> PS : ramenez moi un croco, j'ai la machine à coudre qui me démange !<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Caiman ou alligator pour ton sac en croco??? lol<br /> <br /> <br /> Et tkt les araignées sont fort heureusement restées à l'extérieur du dortoir (repoussées par notre odeur putréfiante??)<br /> <br /> <br /> Plein de bisoussss <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Coucou les explorateurs<br /> Trop génial le récit de la jungle, que nous venons de lire ! Un vrai bonheur. On a carrément rigolé. On s'y croirait. Certaines anecdotes nous replongent 25 ans en arrière quand nous trainions dans<br /> les brousses africaines. Mais qu'est-ce qu'on fout ici avec boulot quotidien et vie aseptisée ?!<br /> Vous avez bien raison d'en profiter un max et de vous gaver d'expériences inédites, d'inconfort total, d'émotions décoiffantes et de bonnes "tartines de kif" (expression à la mode..)<br /> Katherine rajoute : "Moi, pour tout l'or du monde, j'irais pas ! Na !"<br /> Avec pleins de gros bécots à vous deux.<br /> PS : Comme vous êtes très "en contact" avec eux, transmettez notre bonjour aux moustiques... Les coquins !<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> Pour Katherine de la part de Yo: "et si je reste dans la jungle tu viendras??????? hi hi"<br /> <br /> <br /> En ce qui concerne les moustiques, on a encore des séquelles bien vivaces...<br /> <br /> <br /> On garde l'expression "tartines de kif" qui nous a bien fait rigoler!!!!<br /> <br /> <br /> Gros bisous<br /> <br /> <br /> <br />